Certains d’entre vous connaissent déjà une partie de notre histoire. Celle qui m’a fait vaciller, douter, vouloir tout arrêter. Aujourd’hui, un an et demi plus tard, j’ai trouvé la force de la raconter, sans honte. Parce que c’est aussi cette histoire qui m’a fait grandir.
💫 Django, arrivé comme un souffle… resté comme une évidence
Pour la petite histoire, nous avons au départ accueilli Django en famille relais. Il n’avait que 4 mois quand il a été abandonné à la SPA, où ma moitié travaillait à l’époque. Dès qu’elle l’a vue elle est tombée sous son charme. Trop jeune pour être mis en box, Django vivait isolé dans une chatterie. Une semaine après son arrivée, ma moitié, avec mon accord, l'a amené dans notre foyer le temps de lui trouver une bonne famille.
🏡 Une adoption pas comme les autres
Nous avons reçu quelques demandes d’adoption pour Django, mais qui étaient trop superficielles, trop centrées sur son physique d’"Amstaff". Une seule candidature nous a semblé sérieuse, mais elle n’a pas abouti. Et finalement, c’était un mal pour un bien : Django ne devait pas partir. Il était déjà chez lui et avait déjà sa place dans nos coeurs. Alors il est devenu le petit dernier d’une tribu déjà bien remplie, avec : Princesse 🐶, Wapi 🐶, Ti Pouce 🐱, Chipeur 🐱, Elektra 🐹, Sakura 🐹, Kara 🐹 … et maintenant Django.
❌ L’erreur que je vois (trop) souvent… et que j’ai faite
Comme tout le monde, j’ai voulu faire de lui le chien « parfait ». Celui qui aime tous les congénères, celui qu’on peut emmener partout et avec tout le monde. Mais comme beaucoup d’entre vous, j’ai brûlé les étapes. J’ai sous-estimé le plus important : son rythme, ses besoins, son espace.
J’ai mis mes attentes professionnelles avant ses besoins à lui. Et malgré moi, j’ai forcé mon chien à s’exprimer fortement pour se faire comprendre vis-à-vis des autres congénères.
💥 Et puis, il y a eu le 1er janvier 2024.
Ce jour-là, tout a basculé. Django a répondu fortement à un autre chien. Un mâle entier qu’il connaissait déjà, mais dont l’attitude a tout fait dérailler. Tendu, envahissant, irrespectueux… Django a prévenu. Et moi, j’avais beau tenter lui faire prendre de la distance, l’autre chien en libre ne faisait que se rapprocher de nous. Jusqu’au moment où, en une fraction de seconde, Django a attrapé son oreille et ne l’a plus lâchée. J’ai tout tenté pour l’arrêter. Crié, tiré, frappé, mis les mains entre eux. Et, honte suprême, j’ai fini par l’étouffer contre moi pour qu’il relâche.
Après avoir séparé les chiens, est venu le temps d’observer les dégâts. L’autre chien n’a au final qu’un coup de croc sur l’oreille. Et moi, je m’en sors avec une blessure au doigt qui écopera de deux points de sutures.
🩹 Ce jour-là, je me suis brisée
Outre mon doigt blessé, c’est mon moral qui était au plus bas. L’impression de perdre pied, d’avoir brisé ma relation avec mon chien. Je ne pouvais plus regarder Django, je ne me sentais plus capable de faire quoi que ce soit avec lui, je ne lui faisais plus confiance, et surtout je ne ME faisais plus confiance.
🌒 Le tunnel. La honte. La remise en question.
Je me sentais nulle, incompétente, indigne d’exercer ce métier et d’avoir des chiens. Chaque soir, je m’effondrais dans les bras de ma moitié. Je voulais tout arrêter. Je me sentais bonne a rien, ni professionnellement, ni personnellement. J’étais emplie de remords et de regrets. Je n’avais plus qu’à fermer mon entreprise et aller m’inscrire à Pole Emploi pour faire autre chose…
🌱 Et puis, le soutien, la reconstruction
Petit à petit, grâce à ma moitié qui m’a aidé à me relever, j’ai commencé à reprendre le dessus. Pour aller jusqu’au bout de cette nouvelle ascension, nous avons demandé de l’aide à une collègue. Deux séances pour retrouver un peu de clarté, un peu d’oxygène. Pour réapprendre à observer. Apprendre à se faire confiance mutuellement et en nous-même. Apprendre à laisser du temps à Django. À nous laisser du temps.
🤝 Une relation reconstruite… plus forte que jamais
Aujourd’hui, notre lien s’est transformé. Django a pris confiance en lui, en nous. J’ai pris confiance en lui, en nous. La route est encore longue pour que la confiance se généralise mais le chemin est déjà bien avancé.
J’ai appris à écouter mon chien, mes chiens. Ils ont appris à être écouté. Nos relations n’en sont que renforcées et complices. J’ai appris à poser des limites, même en séance client. À dire stop quand mes chiens disent non. J’ai appris à faire passer le bien-être de mes chiens avant la satisfaction client.
✨ Django m’a appris à être une meilleure humaine et une meilleure professionnelle.
Notre relation est devenue plus respectueuse, plus authentique. Et mon travail aussi. Grâce à lui, je suis devenue une meilleure professionnelle. Une meilleure personne. Django, mon chapelier fou, m’a permis d’entrer pleinement… dans mon propre pays des merveilles.
💫 Django, arrivé comme un souffle… resté comme une évidence
Pour la petite histoire, nous avons au départ accueilli Django en famille relais. Il n’avait que 4 mois quand il a été abandonné à la SPA, où ma moitié travaillait à l’époque. Dès qu’elle l’a vue elle est tombée sous son charme. Trop jeune pour être mis en box, Django vivait isolé dans une chatterie. Une semaine après son arrivée, ma moitié, avec mon accord, l'a amené dans notre foyer le temps de lui trouver une bonne famille.
🏡 Une adoption pas comme les autres
Nous avons reçu quelques demandes d’adoption pour Django, mais qui étaient trop superficielles, trop centrées sur son physique d’"Amstaff". Une seule candidature nous a semblé sérieuse, mais elle n’a pas abouti. Et finalement, c’était un mal pour un bien : Django ne devait pas partir. Il était déjà chez lui et avait déjà sa place dans nos coeurs. Alors il est devenu le petit dernier d’une tribu déjà bien remplie, avec : Princesse 🐶, Wapi 🐶, Ti Pouce 🐱, Chipeur 🐱, Elektra 🐹, Sakura 🐹, Kara 🐹 … et maintenant Django.
❌ L’erreur que je vois (trop) souvent… et que j’ai faite
Comme tout le monde, j’ai voulu faire de lui le chien « parfait ». Celui qui aime tous les congénères, celui qu’on peut emmener partout et avec tout le monde. Mais comme beaucoup d’entre vous, j’ai brûlé les étapes. J’ai sous-estimé le plus important : son rythme, ses besoins, son espace.
J’ai mis mes attentes professionnelles avant ses besoins à lui. Et malgré moi, j’ai forcé mon chien à s’exprimer fortement pour se faire comprendre vis-à-vis des autres congénères.
💥 Et puis, il y a eu le 1er janvier 2024.
Ce jour-là, tout a basculé. Django a répondu fortement à un autre chien. Un mâle entier qu’il connaissait déjà, mais dont l’attitude a tout fait dérailler. Tendu, envahissant, irrespectueux… Django a prévenu. Et moi, j’avais beau tenter lui faire prendre de la distance, l’autre chien en libre ne faisait que se rapprocher de nous. Jusqu’au moment où, en une fraction de seconde, Django a attrapé son oreille et ne l’a plus lâchée. J’ai tout tenté pour l’arrêter. Crié, tiré, frappé, mis les mains entre eux. Et, honte suprême, j’ai fini par l’étouffer contre moi pour qu’il relâche.
Après avoir séparé les chiens, est venu le temps d’observer les dégâts. L’autre chien n’a au final qu’un coup de croc sur l’oreille. Et moi, je m’en sors avec une blessure au doigt qui écopera de deux points de sutures.
🩹 Ce jour-là, je me suis brisée
Outre mon doigt blessé, c’est mon moral qui était au plus bas. L’impression de perdre pied, d’avoir brisé ma relation avec mon chien. Je ne pouvais plus regarder Django, je ne me sentais plus capable de faire quoi que ce soit avec lui, je ne lui faisais plus confiance, et surtout je ne ME faisais plus confiance.
🌒 Le tunnel. La honte. La remise en question.
Je me sentais nulle, incompétente, indigne d’exercer ce métier et d’avoir des chiens. Chaque soir, je m’effondrais dans les bras de ma moitié. Je voulais tout arrêter. Je me sentais bonne a rien, ni professionnellement, ni personnellement. J’étais emplie de remords et de regrets. Je n’avais plus qu’à fermer mon entreprise et aller m’inscrire à Pole Emploi pour faire autre chose…
🌱 Et puis, le soutien, la reconstruction
Petit à petit, grâce à ma moitié qui m’a aidé à me relever, j’ai commencé à reprendre le dessus. Pour aller jusqu’au bout de cette nouvelle ascension, nous avons demandé de l’aide à une collègue. Deux séances pour retrouver un peu de clarté, un peu d’oxygène. Pour réapprendre à observer. Apprendre à se faire confiance mutuellement et en nous-même. Apprendre à laisser du temps à Django. À nous laisser du temps.
🤝 Une relation reconstruite… plus forte que jamais
Aujourd’hui, notre lien s’est transformé. Django a pris confiance en lui, en nous. J’ai pris confiance en lui, en nous. La route est encore longue pour que la confiance se généralise mais le chemin est déjà bien avancé.
J’ai appris à écouter mon chien, mes chiens. Ils ont appris à être écouté. Nos relations n’en sont que renforcées et complices. J’ai appris à poser des limites, même en séance client. À dire stop quand mes chiens disent non. J’ai appris à faire passer le bien-être de mes chiens avant la satisfaction client.
✨ Django m’a appris à être une meilleure humaine et une meilleure professionnelle.
Notre relation est devenue plus respectueuse, plus authentique. Et mon travail aussi. Grâce à lui, je suis devenue une meilleure professionnelle. Une meilleure personne. Django, mon chapelier fou, m’a permis d’entrer pleinement… dans mon propre pays des merveilles.
🌟 À tous les humains qui doutent…
Votre histoire avec votre chien peut aussi se transformer. Vous n'êtes pas seuls. Cherchez de l’aide.
Et rappelez-vous : chaque difficulté peut devenir une force.
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Et rappelez-vous : chaque difficulté peut devenir une force.
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